La parodontite, une maladie inflammatoire chronique affectant les tissus de soutien des dents, est une préoccupation croissante dans la région Interreg France-Wallonie-Vlaaderen (FWVL). Cette affection, souvent silencieuse, a des répercussions significatives tant sur la santé publique que sur l’économie locale.

On estime que plus de 1,5 million de citoyens souffrent de parodontite sévère dans la région Interreg FWVL. Les coûts directs et indirects associés dépassent les 4 milliards d’euros au sein de cette même zone, selon une étude récente sur le fardeau économique de cette maladie en Europe. Il est donc clairement nécessaire de développer des technologies innovantes permettant de traiter ce trouble.

La parodontite n’est pas un problème limité à la zone FWVL : selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 150 millions d’Européens en sont atteints, et plus d’1 milliard de personnes dans le monde sont touchées.

Elle est la première cause de perte dentaire chez l’adulte, avec des conséquences importantes sur la qualité de vie, en particulier chez les personnes âgées. Une personne édentée est handicapée et exclue de la vie normale, ce qui entraîne solitude, dépression et une espérance de vie réduite.

En plus des impacts sur la qualité de vie, la parodontite est une maladie inflammatoire chronique associée à d’autres pathologies, comme les maladies cardio-vasculaires et le diabète.

Son impact réel sur notre zone FWVL va donc bien au-delà des conséquences directes de l’inconfort, de la douleur et de la perte de dents.

Le projet Healthy Teeth s’inscrit dans cette dynamique et œuvre pour une meilleure prise en charge des maladies parodontales.

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